samedi 19 juillet 2014

Home sweet home! La fin de 3 ans de voyage.

Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage. Voici le dernier, l'ultime article de ce blog qui va relater la fin de cette belle aventure. 3 ans de découvertes, de rencontres, d'expériences en tous genres et de dépassement de soi. Nous nous souvenons du jour où nous avons claqué la porte du 22 rue des Châlets comme si c'était hier et pourtant, l'eau a coulé sous les ponts : nous sommes confrontés à un sacré décalage en redécouvrant notre pays. Tout est neuf, propre (en crise, la France?) et aussi plus compliqué : le temps semble se raccourcir et nous passons de préoccupations primaires (que mange t-on? où dort-on?) à un tourbillon de choses à organiser : les retrouvailles, le calcul de l'itinéraire, la formation en charpente de Max, la fête de retour...
Sur le chemin du retour, nous regardons notre propre pays avec des yeux d'étrangers et nous sommes plutôt agréablement surpris : quel patrimoine exceptionnel pour un si petit pays et quel dynamisme dans les réseaux associatifs! Nous redécouvrons la France entre coups de pédale et retrouvailles.

vendredi 20 juin 2014

La transat retour

Dès les 1ers jours de navigation, nous sentons que nous sommes bien tombés: il règne une bonne ambiance à bord et les instructions claires de Jean-Lucien laisse deviner un bon professionnalisme. Et dieu sait combien cette bonne entente est importante : imaginez 6 personnes vivant pendant un mois dans un espace de 14 m sur 3, jour après jour, sans grand chose à faire et sans devenir fous! Surtout en s'embarquant avec un corse, une bretonne et un capitaine, ce qui signifie une concentration de forts caractères! Mais grâce à la tolérance et à l'humour raffiné de Jean-Lucien, à l'éternelle bonne humeur de Giocante, à la tranquillité d'Agathe (le mal de mer n'y est sans doute pas pour rien;-)) et à sa capacité de s'adapter aux caractères des autres, nous vivons là notre meilleure expérience de bateau-stop!

dimanche 4 mai 2014

Les dingos du guidon en Martinique!


La Martinique concurrence largement le Brésil avec ses plages paradisiaques, sa jungle luxuriante au Nord de l'île, son peuple accueillant dont la culture n'a pas grand chose à voir avec celle des métropolitains. Nous retrouvons Jessica et Vincent, qui n'ont pas chaumé depuis nos folles années étudiantes puisqu'ils ont trouvé un boulot en Martinique et ont fabriqué 2 beaux bébés. C'est chez eux que nous resterons le temps de chercher un ultime bateau-stop pour rejoindre la métropole. Mais la chance nous sourit encore et au bout de quelques jours, nous avons une proposition d'embarquement pour Nantes. Le bateau part le 08 mai, ce qui nous laisse 1 mois devant nous pour profiter de nos amis et découvrir l'île aux fleurs.

dimanche 13 avril 2014

Cap sur les Caraïbes

Le plus dur dans la navigation, ce n'est pas tant le mal de mer qui n'est qu'un état passager, mais les relations humaines. Le voilier est un huit clôt qui impose à des personnes qui n'ont parfois aucune affinité à co-habiter dans un espace minuscule. 2 solutions se profilent alors : accepter les remarques du capitaine et jouer l'hypocrisie pour continuer le voyage dans de bonnes conditions ou lui balancer ses 4 vérités en face et prendre la sortie de secours quand il y en a une. Les escales sont de véritables bouffées d'oxygène lorsque l'atmosphère devient trop oppressante et nous apprécions ces dernières excursions en Amérique du Sud avant de quitter définitivement le continent. Cap sur les Caraïbes!

lundi 10 mars 2014

Brasil : un final en beauté !

Le temps passe à une vitesse fulgurante et nos dernières péripéties s'enchaînent à un rythme effréné : l'arrivée à Recife, la folie du Carnaval de Olinda, notre séjour dans la jungle, les derniers kilomètres de vélo jusqu'à Jacaré, l'annonce du départ imminent d'un voilier pour les îles Caraïbes et un ultime bain culturel à Joao Pessoa au son de la musique brésilienne. Bref, en 2 semaines, le cours de notre aventure prend un nouveau tournant : plongés dans le carnaval et son lot de folklore, nous sommes tirés un peu précipitamment de notre immersion culturelle brésilienne par la nouvelle de notre départ.

vendredi 21 février 2014

Sous le soleil des tropiques


Nous retrouvons la côte Atlantique à Salvador et remontons le long du littoral, entre les forêts de cocotiers, les plages de sable blanc et les villages de pêcheurs. Plus nous remontons au Nord, plus la température grimpe, plus les gens nous paraissent accueillants et décontractés. Le Nordeste malgré la pauvreté de sa population, est une région riche au niveau culturel et artistique : c'est la région exotique du Brésil, des fruits tropicaux, le berceau du forro, le lieu témoin de la mixité des origines. La culture africaine se retrouve dans la musique, la cuisine, les tenues vestimentaires....Nous nous mettons en route pour Recife entre salades de fruits et cocktail culturel.

lundi 3 février 2014

A la poursuite du diamant vert


Aprés Diamantina, nous mettons le cap vers un autre haut lieu de la recherche de diamants, la Chapada de Diamantina. Les diamants sont loin d'être la seule richesse de la Chapada. Ce massif montagneux s'élève au milieu d´un paysage semi-aride et représente un oasis de fraîcheur et d´humidité pour des milliers d'espèces animales et végétales. Des roches stratifiées sculptées par l´eau et le vent en constituent de puissants remparts. Remparts contre la sécheresse, remparts aussi contre l´agriculture intensive dont les champs surexploités viennent s'échouer juste aux pieds. En entrant dans la Chapada, on a l'impression de monter à bord d´un navire, d'une arche de Noé.

lundi 20 janvier 2014

Diamantina et l´année du retour

Dans son recueil de poèmes sur la petite ville de Diamantina, Celso Carvalho le dit bien : qui se promène dans les rues de Diamantina est amené un jour à y revenir, irrémédiablement attiré par le charme de ses rues. Et c´est ce qui nous est arrivé. La joie de vivre de ses habitants, la tranquilité du village, l'équipe de choc du Diamantina Hostal et la beauté des paysages environnants auront eu raison de nous. Nous voilà pris au piège de ce lieu enchanteur et en bonne compagnie pour passer les fêtes.

jeudi 19 décembre 2013

La Estrada Real

Nous quittons Rio de Janeiro par la voie royale, la Estrada Real. Tout commence ici, sur cette route qui part du cœur du Minas Gerais et qui conduit jusqu'à Rio de Janeiro : la découverte et l'exploitation de l'or et des diamants, l'afflux des pionniers portugais, des esclaves africains, la construction des 1ères villes et églises sur le modèle portugais mais déjà influencées par le brassage culturel brésilien. A l'origine entièrement pavée, il reste aujourd'hui quelques tronçons bien conservés. Nous laissons la route nous emmener à travers les magnifiques paysages du Minas Gerais, état grand comme la France, majoritairement composés de montagnes abruptes... voire très abruptes! Le chemin est parsemé de petits villages pittoresques et emprunts de l'histoire, l'époque des chercheurs d'or et des bandits de grand chemin. 

mardi 10 décembre 2013

Si tu vas à Rio....

...n'oublie pas de monter là haut. Nous n'avons pas oublié et nous y sommes même monté par 3 fois là haut! Rio bénéficie en effet de nombreux points de vues spectaculaires sur la ville et ses alentours. Les morros ou monts granitiques s'élèvent verticalement à plus de 500 mètres du niveau de la mer telles des tours de garde vertigineuses formant ainsi une protection naturelle aux assauts de l'urbanisation. Seules les favelas ont réussit à s'accrocher aux flans de ces tours imprenables défiant les lois de l'apesanteur. Le reste de la ville s'étale le long du bord de mer laissant l'intérieur des terres sauvage et préservé. C'est ainsi que nous parvenons dans la même journée à gravir une de ces tours escarpées, faire nos courses à Décathlon dans la zone commerciale et passer une soirée festive dans le quartier de Lapa réputé pour son atmosphère nocturne.